Le texte de ma conférence de presse

12/03/07
Conférence de presse
De José Breton candidat indépendant dans le comté Jean Lesage pour les élections provinciales 2007.

En tant qu’activiste, ma mission première est d’aider les femmes à ce qu’elles apprécient leurs rondeurs.
Pour ce faire, une de mes actions est de m’attaquer à tout ce qui contribue à nourrir l’obsession de la minceur chez elles.

Ainsi, il y a le contexte socioculturel qui joue un grand rôle à travers la représentation féminine à la télévision, au cinéma et dans les revues, qui est essentiellement mince. Se rajoute à ceci le fameux délire de la lutte anti-obésité/malbouffe.

Les intégristes anti-obésité, que j’appel, ont choisi une stratégie pour atteindre leur but, qui malheureusement rejoint seulement les femmes. Ceux-ci utilisent l’intimidation. En pointant un désastre si rien n’est fait. Ils veulent forcer, par la peur, les gens à éviter de manger gras et sucré. Ils prônent les restrictions caloriques et l’orthorexie alimentaire.

Les femmes, à cause de leur obsession de la minceur, ont déjà cette peur d’engraisser. À cause d’eux, elles associent leurs rondeurs à de l’obésité. Elles concluent que d’avoir des rondeurs ce n’est pas bon pour leur santé. Elles ont déjà peur de manger. Les intégristes anti-obésité viennent les renforcer dans leur manie de faire attention à ce qu’elles mangent. Plus une femme se prive de manger plus elle devient obsédé par la nourriture. Ce qui constitue le point de départ des désordres alimentaires (anorexie, boulimie).

En premier lieu, le gouvernement libéral en acceptant une entente moitié-moitié, avec la Fondation Lucie et André Chagnon, en octobre passé est un accroc à la démocratie. Il a accepté qu'un individu non élu puisse prendre des décisions gouvernementales. Si quelqu’un fournit de l’argent pour quelque chose, il est normal qu’il veuille avoir son mot à dire sur ce quelque chose.

Deuxièmement, 40 millions par année pour forcer la population à manger du tofu, c’est absurde et inutile. 40 millions par année pour obséder encore plus des femmes avec la minceur, c’est inacceptable.

Manger est un besoin essentiel pour notre survie. Manger constitue une action intime et privée. La décision de manger tel ou tel aliment constitue un choix personnel qui doit être respecté. L’état n’a pas d’affaire dans l’assiette des gens.

Il n’existe pas de mauvais aliments. La définition de ce qui est de la malbouffe change en fonction de nos croyances personnelles plus que par des faits scientifiques.

La lutte anti-obésité/malbouffe est une lutte dogmatique et nuisible aux bien-être des femmes.