L’OCRE FERREUX
Règle générale, les bactéries et les formations
biologiques sont désignées soit par l’Ocre
ferreuse ou l’Ocre ferreux en
raison de la couleur du sol.
L’ocre ferreux :
un déterminant de couleur provenant de
l’oxydation du fer.
Les différentes teintes sont dues à la composition
du sol et non aux bactéries. Les dépôts d’oxyde (manganèse)
donnent une couleur, du rouge ocre au noir; cela est dû aux types de métaux oxydés de même que pour les
particules organiques où ces dépôts peuvent se présenter sous forme d’une boue plus ou moins soluble à l’eau sans
pour autant révéler la présence des ferrobactéries.
Les
bactéries nuisent assurément. Vrai ou
Faux?
Un drain de fondation où circule de l’eau à
l’occasion et qui s’assèche suffisamment
entre les arrivées d’eau, n’est pas
propice à la formation de biomasse en
son sein. Il ne sera pas non plus affecté par des bactéries nuisibles ou par une formation biologique que
l’on peut trouver dans le sol avoisinant.
Les conditions
favorables au développement d’une biomasse biologique par des bactéries ou des algues et même la présence
des champignons dans le drainage de fondation, se présentent comme suit :
un milieu non exposé à la lumière, une
humidité élevée jusqu’à la circulation de l’eau et un espace dégagé (en
référence ici à la pierre concassée entourant
le drain de fondation) où peut alors se former une biomasse de consistance plus
ou moins gélatineuse.
De plus, les conditions chimiques de l’eau influencent
le comportement des bactéries.
Les
bactéries et l’eau.
Un drainage bien installé et fonctionnel peut fournir
une protection adéquate même s’il
reçoit de l’eau en permanence; cela à
condition que la fondation ne soit pas affligée par d’autres problèmes.
Aux prises avec une formation biologique, le drainage
sera affecté sur une période plus ou moins longue. Les micro-organismes qui
nuisent au drainage de fondation ont besoin d’eau en quantité suffisante pour
assurer leur survie et leur développement.
Il arrive que les micro-organismes ne forment pas de biomasse (la biomasse étant une formation gluante observée sous la forme
d’une pâte biologique gélatineuse plus
ou moins consistante et qui retarde
l’écoulement dans le drainage).
Une biomasse peut se constituer là où l’eau entretient
des conditions favorables au développement biologique.
À cela, peut s’ajouter l’action de l’érosion par
l’eau.
Celle-ci exerce une action de lessivage plus ou moins
importante selon le type de sol. La particule (le lixiviat) transportée par
l’eau va de la particule soluble dans l’eau à une boue (incluant même le
sable).
Avec les bactéries, ces particules seront retenues
sous la forme d’un lit de boue biologique (biomasse) retenant au passage le
lixiviat. Si le drainage est bien installé, l’évolution se fait par couches
successives et la boue accumulée lui conférera une plus ou moins grande
capacité pour ralentir l’eau au passage.
Les signes de colmatage d’un drain ne se manifestent
pas aux premiers jours; ils apparaissent
graduellement selon les conditions globales, les bactéries et la
sédimentation accumulées. Ainsi un drainage dans lequel s’installent les
bactéries, peut mettre des mois, voire des années, à s’obstruer.
Une fois le drain d’évacuation recouvert par une biomasse, la circulation de l’eau
sera ralentie au point de créer une forte élévation d’eau au pourtour de la
fondation. Elle peut ainsi causer par l’effet de vase communicant, des
infiltrations d’eau qui s’immiscent par les fentes et les côtés de la dalle de
béton.